Requis ailleurs, puis annulé, et ce temps tout libre imprévu, le plus beau des temps libres, à simplement se laisser aller. Et va pour une balade au hasard. Avec la pince et le sac, ce sera encore mieux.
Et c’est encore mieux : aujourd’hui, j’ai ramassé mon premier sachet de thé (j’avais déjà presque tout « bu » en quinze jours), un mégot sauvé de l’égout (il y aura plus d’un « un »), un temps d’arrêt devant l’académie pour écouter, c’est beau, le cours de chant ; passer par des rues où je ne passe jamais.
Un homme :
– C’est vous le poète ?
– Certains m’appellent comme ça.
– Votre nom me dit quelque chose.
On cherche, on trouve, et le pays des souvenirs ; un bon temps d’échange.
Le sac est plein déjà.
Demain ? En principe non, requis ailleurs ; mais peut-être comme aujourd’hui ? On verra demain, qui n’existe pas encore. Après-demain existe déjà par contre, avec sa nécessité d’anticiper. Et moi de rêver aux variations de ce temps qui se décline de mille façons…