Il y a des jours comme ça.
Submergé par la colère.
Contre tout, rien et personne.
Et pas moyen d’en sortir.
Sauf à nettoyer les rues ?
Au bout de dix minutes, je me rends compte que je tape dans l’asphalte de mes semelles de plomb.
Et au pas !
D’abord, ralentir. Puis alléger ma marche. Respirer. Lever les yeux. Voir le bleu par-dessus les toits. Ce n’est donc pas (mais ça, je le sais de longtemps) le climat qui influence l’état de mes jours.
Quelques centaines de mètres plus loin, il me semble que ça s’apaise, à l’intérieur (mais où ?). Inutile de chercher, je ne trouverai pas.
Je termine mon ramassage. Ce n’est pas tout à fait gagné, mais ça va mieux.