Un matin gris dedans dehors à marcher lentement à la recherche du soleil intérieur, autour et alentour de la gare de Watermael ; rêver d’un train à prendre vers n’importe où, repenser à tous ceux qu’on a pris, pour le bourg voisin ou le bout du monde.
Sommes-nous ici pour ceux du bout du monde leur bout du monde ? Ici aussi aux confins de quelques part ? Puisqu’ici commence la mer ? « La mer, la mer, toujours recommencée » disait le poète.
Ici, où commence la mer, à ramasser des dizaines de canettes, de papiers, de mégots.
Toujours recommencé, comme la mer ? Sans rien en penser ? Comme la mer ?
L’horizon a des distances variables. Ce matin, l’horizon est au bout de ma pince…