Un matin froid de novembre Après Saint-Amand hier Emile Verhaeren, Jacques Vilet et l’Escaut Un grand ciel bleu La lune descendante au milieu du ciel Les cœurs sur la porte d’Annick en allée Yseut que je cherche sans la trouver Yseut que je vois quand je ne la cherchais plus Les Dieux de la mer...
Premier lundi de l’heure d’hiver. Que j’aime ce temps de fin octobre où le soir s’avance plus tôt. L’annonce du temps de la dormance de la terre. 16h, et déjà la lumière se fait douce. Je suis assis sur le banc de la place du Colibri ; je recompte les platanes (14), et je regarde leurs...
« Oh ? Voilà l’embelliveur de rue. Je ne sais pas si ça se dit. » « Aucune importance, c’est tellement beau. Merci. » Qu’ajouter à ça, sinon que, comme chaque année, il est octobre et tout va bien. Sinon de constater que l’automne est en avance. Puis de ne plus le...
Parti danser sous le ciel moutonné magnifique Tout le corps d’accord Une urgence tout à coup Fini au pas de course Je rêverai plus tard
Sorti après la xième pluie, rentré juste avant les grelons. Avec en tête, ce texte qui dit exactement ce que je cherche : « Il m’a aussi enseigné à vivre les moindres gestes de la vie quotidienne, car c’est en eux que le peintre trouve son inspiration. Une réceptivité totale nous rend...
Itinéraire : Chant des Cailles, avenue des Cailles, rue de l’Autruche, venelle du chêne, rue de l’Autruche, place du Colibri, rue de la Gélinotte, avenue des Archiducs, rue du Troglodyte, place du Logis, rue de la Hulotte, avenue du Ramier. Peu aventureux. Mes pensées ne l’étaient guère plus,...
Sylvette me signale un territoire quelque peu envahi, ajoutant que la crasse appelle la crasse. J’ai un moment ce soir ; c’est bientôt fait. La suite, c’est le chant doux d’une fin de mois d’août à nul autre pareil. Je ne pense pas balayeur ce soir, je m’enchante de ce mois qui a décidé de...
Que dire que je n’ai pas encore dit ? Rien sans doute. L’essentiel l’a été. C’est très bien. Mais le jour, le beau silence intérieur, le bruit doux de ma cité, le bêlement des moutons, les rires des enfants… Alors, ne rien ajouter. Marcher. Ramasser. Saluer Aurore. Embrasser Annie, Justine....
Jour de grande chaleur. Y aller, pour ressentir. D’abord au champ, puis dans les rues, enfin au verger où nous donnions un spectacle, hier. Retour prévu, hier je n’avais pas ma pince. D’abord une marche à hauteur de petit enfant. À sa vitesse aussi, et à son insatiable curiosité. Je vois tout, je...
Ce matin, j’ai ramassé une sandale.la droite. Subséquemment, une heure de balade à pince avec une seule pensée : Où est passée l’autre ? Qui est ce ou cette propriétaire de sandales qui ne s’est débarrassée que de l’une d’entre elles ? Qu’a-t-elle fait de l’autre, la...
« Solitude, ô vent, mon inconnue, mon île » Le soleil vient de se lever en ce matin d’août ; le seul 2 août 2022 de ma vie. Personne dans les rues, et le silence. Les rues sont presque propres. Je ne ramasse que des mégots. Un bus vide. Puis quelques rares mouvements. Surtout des...
Après un mois et 3000km à vélo, une évidence : ce n’est pas la même posture qu’à pied avec un sac et une pince. J’ai un peu perdu la main. Et comme le vent est jouette, je me retrouve comme à mon tout premier départ, un peu gauche. Pas longtemps. Je vais très lentement. C’est bon. Un homme en...