Calvin et Hobbes : Hobbes : Pourquoi tu creuses un trou ? Calvin : Je cherche un trésor enterré ! Hobbes : Qu’as-tu trouvé ? Calvin : Quelques cailloux sales, une drôle de racine et des vers dégoûtants. Hobbes : Du premier coup ? Calvin : Il y...
Repéré le petit poucet ! Moi sur ses traces. Le coquin a semble-t-il jeté les cartons mis quelques heures plus tôt par un confrère. Chouette, ça me fait une double gymnastique, en rythme, en bas, en haut, en bas, en haut… Et eux, comme au combat naval, un coup dans...
C’est bizarre, chaque fois que je sors de chez moi il se met à pleuvoir. L’honnêteté commande de dire que si je reste à l’intérieur ça ne change pas grand-chose ; l’adage belge se vérifie plus que jamais depuis début octobre : « Après la pluie, la pluie ». J’ai nettoyé les...
Mais qu’est-ce qui m’a pris de me remettre cette stupide chanson en tête ? e n’ai pas arrêté de la fredonner pendant toute ma balade. Faut-il avoir de la place dans le cerveau pour y loger un bazar pareil. Eh ben dis donc… Il faut dire surtout que j’avais repéré un passage de petit poucet ;...
Dès le tout début de mes ramassages, Aurore et Jérémy ont proposé que « rose » soit la couleur de mes errances. En ces jours d’avril, roses sont les rues de la cité. Parfaite concordance. Et les autres couleurs : Côté vert, presque rien ; côté jaune, guère plus. Ma balade est...
Petite pluie abat grand vent. Très bien, mais je préfère attendre la fin des trombes. Très bien, mais après la petite pluie, il souffle un vent à décorner les bœufs (quelle drôle d’expression ; c’est comme si le vent allait nous arracher les oreilles) ; mon sac rempli aux trois quarts...
La marche du petit poucet n’est pas une marche lente, faites passer. J’ai testé, c’est vérifié. Trois minutes exactement après le passage de l’un d’entre eux, j’ai, en grande vitesse mais avec toute la conscience requise, retiré les cartons qu’il venait de placer aux vitres des voitures. Ce n’est...
Le temps qui court. On parle d’agenda de ministre. Comme si les échevines, les balayeuses et les rêveuses n’avaient pas aussi des milles et des cents à faire. Bref, pas de place pour nettoyer les rues. Comme nous sommes en nombre maintenant, ça ne fait guère de différence, la cité est propre. Mais...
Bourdonnantes, par dizaines, les abeilles ambassadrices de propreté avec leurs gilets jaunes, et c’était comme une ruche supplémentaire dans le petit bois de Catherine. Celles-là ne feraient pas de miel à proprement parler, mais c’était miel quand même, cette joyeuse bande tornadant babillant...
Un matin d’oiseaux déchaînés sous un ciel qui promet la pluie. Je vais. Des cendriers entiers déversés le long des palissades de la place Keym. D’autres choses aussi. Une dame trouve l’humanité scandaleuse. Je lui dis bien sûr que 95% au moins des humains ne jettent jamais rien. Elle s’étonne....
Un lendemain de tempête (même que malgré tout devant aller parler d’un certain livre de l’autre côté de la forêt je l’ai traversée à vélo sans problème). Et je me dis qu’il y aura de quoi ramasser. Eh ben non, pas tellement. La vie va propre dans ma cité. Mais le vent souffle toujours, au grand...
Un samedi sec et clair, rendez-vous à 10h pour jouer dans les rhododendrons de l’avenue du Geai et le talus en face. Nous voilà onze à nettoyer au rythme des chansons revisitées par Aurore. Une heure, et l’Eden reparaît. L’Eden a ses ambassadeurs désormais.