Un matin badin Un matin de presque Presque silence Presque vacances Presque chaud Et les pensées vagabondes qui ne veulent presque rien dire Mais tout à fait bien Dans le matin badin Ah oui, ça quand même : en avril, le rouge des boîtes postales jure avec le rose des Cerisiers du Japon J’ai...
Soleil au réveil. Après ce retour d’hiver, il reprintanne ? Mais non, vingt minutes après mon départ, le ciel crachote une bruine glaçante, et le vent me frigorifie encore un peu plus. Pourtant je chante. On n’est pas toujours maître du chant qui vient ; quelquefois c’est ‘tomatique....
Premier jour de l’heure d’été. En mode solo. Et loin des mots.
Est-ce le soleil qui m’a poussé par-là ? Ce matin, incursion du côté des maisons jaunes. Poème répétitif : Canette canette canette canette canette Mégot mégot mégot mégot mégot Canette canette canette canette canette Mégot mégot mégot mégot mégot Canette canette canette canette canette...
Un dimanche. 8h00, giboulées. Sans plus d’importance que de voir tomber les flocons sur mon vélux, j’ai à faire à l’intérieur. 15h00, soleil et moutons blancs. Et du temps. Heureusement que j’ai du temps, je ne ramasse pratiquement que des mégots. Corollaire, le nez au sol. C’est bien aussi. J’ai...
Il pleuvine. Ce mot chante et m’amène toujours un sourire. Si j’avais pensé « il bruine », je n’aurais pas eu ce sourire. Et donc, il pleuvine, et souriant je nettoie les rues. Les ouvriers communaux nettoient aussi ; je change d’itinéraire, vers des endroits moins accessibles à...
Mon état d’être humain, par définition lacunaire. Et, partant, mes incompréhensions. Pourquoi, malgré le chant joyeux des oiseaux et le ciel bleu, pour une phrase peut-être même pas mal intentionnée, j’ai les nerfs en pelote ? J’ai beau, ensuite, marcher lentement dans les rues de ma cité à...
Bleu sans nuages. Ça sent l’printemps c’est merveilleux. J’ai repéré l’autre jour un quartier bien sale. Puis C’est beau, un quartier propre dans le printemps merveilleux. Il paraît qu’on ne ramassera bientôt plus de masques ? Pendant les vacances, on voit bien les coins pique-niques. Et ce...
Il y eut la maladie. Pas trop. Il y eut la fatigue. J’ai aimé la fatigue. Et dormir. Il y eut le temps maussade, invitation au cocon. Puis Le soleil L’envie de dehors. Les crocus. Et par ce grand beau temps à peine frais, les mégots. Pas un mot échangé, rien pour arrêter mes pensées calmes. Ah si....
Un sac Une pince Des pas À chaque pas une pensée Une seule Une pensée en étoile Scintillante Jacques Dors bien
« Silence… »
Un jour de grand soleil, pas un nuage, et pour moi, un jour d’envie de ne rien faire, rien du tout, même pas lire mon livre, juste compter mes doigts de pied en regardant mes pensées, s’il en vient. J’aime ces temps-là autant que les autres. Pourtant vers le milieu de l’après-midi, le besoin...