Un dimanche.
8h00, giboulées. Sans plus d’importance que de voir tomber les flocons sur mon vélux, j’ai à faire à l’intérieur.
15h00, soleil et moutons blancs. Et du temps.
Heureusement que j’ai du temps, je ne ramasse pratiquement que des mégots. Corollaire, le nez au sol. C’est bien aussi.
J’ai le temps.
Je ne possède pas le temps.
Ô la belle nuance.
J’ai appris ce matin (faut-il être peu curieux de ces choses), que les jours ne diminuent ni n’allongent de manière linéaire.
Et donc : juillet, moins 1h03 ; août, moins 1h46 ; septembre, moins 1h53 ; octobre, moins 1h56 ; novembre, moins 1h28. Je me gratte la tête, encore une de ces choses auxquelles je ne comprendrai jamais rien. Mais c’est très chouette de le découvrir.
Je n’ai pas « tout » le temps ; heureusement, du lourd et encombrant vient à mon secours, et mon sac plein à craquer. Le timing parfait.