Un lundi de Pâques.
Rien ni personne.
Les rues vides.
Pas un magasin ouvert, pas de ravalement de façade, pas de pelleteuse à l’ouvrage sur le champ, pas de facteur.
Rien. Hors quelques autobus.
Comme un long ennui qui plane.
« L’ennui porte conseil ». Hector Berlioz.
Donc,
Un beau jour pour nettoyer les rues.
Le printemps prend son temps (comme en 2006, il m’en souvient).
Le ciel bien gris.
Quelques gouttes de pluie accélèrent ma marche.
C’est bientôt fait.
Et puis, le sac est plein.
Aurore dans le mitan du jour Moi dans le soir tombant D’autres peut-être que je n’ai pas vus Ainsi coulent les jours des nettoyeurs de rues Je relis le livre...
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Descendre à vélo le Berensheide, voir moultes gilets d’ambassadeurs sur le square des Archiducs et ça fait chaud au cœur. Tout en descendant de vélo, entendre...