Descendre à vélo le Berensheide, voir moultes gilets d’ambassadeurs sur le square des Archiducs et ça fait chaud au cœur.
Tout en descendant de vélo, entendre Aurore donner des précisions d’itinéraire.
C’est parti.
Ça dure à peine, où sont-ils partis ?
On en retrouve quelques-uns, pas tous ; ça s’est égaillé aux quatre vents.
Je ramasse une gouttière à dents, et je pense à celui ou celle qui a grincé en dormant, depuis la perte. Ou plus probablement, il ou elle en a un nouvelle…
Oh ? Nous ne sommes plus que trois, où sont les autres.
Je pars à droite, reviens : plus personne.
Je vais seul, referme un premier sac, et repars toujours seul.
Au bout d’un temps non compté, je reviens au square de départ. Personne. Même les brebis qui paissaient là le matin ont déserté.
Je reprends mon vélo ; cent mètres plus loin, rev’là des collègues. Des bises et à la prochaine.
Les brebis sont à Saint-Clément.