Le ciel est bleu. « La mer est verte » continuait une chanson de mon enfance. Même si elle commence ici, comme écrit devant certains égouts, c’est difficile à vérifier.
Le bleu que je ne vois plus, ramassant une moufle de petit enfant. Et imaginant son éventuel chagrin en s’apercevant de sa perte.
Le bleu que je revois, apercevant les premiers crocus, et les pâquerettes à foison.
Le bleu qui ne disparait pas quand je trouve un gant plus grand, pourquoi ?
Le bleu qui chante parce que je suis de plus en plus habile avec ma pince, n’attrapant que rarement des feuilles avec les papiers et plastiques.
Douceur de la température ; j’enlève mon écharpe.
Ça sent le printemps. Ce n’est pas anormal, demain 14 février, fête des amoureux, et dans la nature aussi les oiseaux reprennent leurs trilles d’amour.