Il est sept heures et je marche dans la ville qui s’éveille. Le bruit de fond incessant des voitures, et je me souviens d’avril 2020, du grand silence des rues, du ciel sans stries d’avions. Les oiseaux chantaient moins forts, ils n’avaient plus besoin de hausser le ton pour lancer leurs trilles d’amour.
D’autres bruits familiers, un volet qui se lève, une recommandation à un enfant, un étudiant dévale la rue en skateboard. Des silences aussi se faufilent dans les bruits, il y a vraiment beaucoup de vélos.
Mon sac se remplit très vite, je n’aurai pas à marcher longtemps.
J’aime les réverbères de ma cité. Si j’étais photographe…
Une petite fille me remercie chaleureusement, cadeau du matin.
J’ai travaillé ce week-end. Ce lundi c’est congé. La journée a bien commencé.