Le sol gelé, la pluie et la patinoire d’hier ; j’étais à vélo et donc la chute inévitable.
Ce matin, il n’y paraissait plus, chute et gel.
Pourtant, du compliqué plein la tête.
Alors peu après midi, marcher, marcher, marcher au rythme du ramassage, et le cœur calmé d’abord, joyeux ensuite.
On dirait le ciel gris. À y bien regarder, il multiplie lentement ses couleurs.
Ce que j’ai ramassé, hormis une bougie santon, n’avait d’importance que par la lenteur obligée et si bienvenue.
Ah oui : le vent s’est levé, et la danse de mon sac jusqu’à un certain poids. Il y a des jours où j’aime le poids.