Je ne me souviens plus depuis combien de temps je ne suis plus sorti sans mon pantalon de pluie, attendu qu’un lendemain de veille (rare), les routes étant encore humide, je ne peux rouler sans lui.
Cet après-midi, ayant décidé de monter à vélo jusqu’au Chant des Cailles, je suis semble-t-il sorti au moment le plus humide. Soit. Comme disait un célèbre anonyme, quand faut y aller, y faut y aller.
Tout corps plongé (air connu), donc mon sac est vite lourd. Ma veste et mon bonnet aussi. Pour la première fois, j’ai envie de laisser mon sac à moitié plein. Mais ce ne sera pas nécessaire, je trouve tout à coup de quoi le remplir sur un mètre carré. J’ai presque envie de dire merci.
Je rentre écouter les gouttes sur mes velux. Je ne m’en lasserai probablement jamais. Max Vanderlinden, ami de Paul Delvaux rapportait que celui-ci, ne pouvant à la fin de sa vie pratiquement plus rien faire, se plaisait à écouter la pluie tomber. Ça me fait un point commun avec Paul Delvaux (c’est probablement le seul).