Un lundi matin tôt que je pensais en mode pif paf pouf terminé puisqu’on m’avait signalé un endroit particulièrement sale. Mais non, il n’y a pas grand-chose à ramasser. Plus loin non plus. Ce n’est peut-être que la photographie d’un moment, mais j’ai l’impression que ma cité est globalement de plus en plus propre. Nous sommes aussi de plus en plus nombreuses (je n’aime décidément pas l’écriture inclusive, donc je décide que dans ma grammaire le féminin l’emporte sur le masculin), donc de plus en plus visibles, donc peut-être de plus en plus exemplaires, je veux dire vues comme des exemples à suivre, à respecter.
Un lundi matin tôt premier jour de vacances scolaires et tout est très calme, personne dans les rues, tout l’espace est à moi. Je suis à moi, rêvant d’hier, de l’anniversaire de Célestin qui a reçu son premier vélo, de L’or du Rhin fabuleux à la Monnaie ; que du bon, du doux, du joyeux.
Tout ceci aurait-il existé sans celle qui la première a choisi d’offrir son temps à la propreté de nos rues ? Il suffit parfois d’une personne pour changer la vie d’un quartier, puis d’une cité, puis d’une commune, puis… Oui, tout ceci est parce qu’un jour Aurore a commencé. Comme elle porte bien son prénom. « La faune et la flore et les métaphores entrent en transcendance en tran-an-an-ansformation » (Dick Anegarn)
Le camion des professionnels passent au moment où mon sac est plein, après ma balade entre les maisons jaunes. Merci. Bonne journée.
De retour chez moi, un regard par mon velux. Le sumac s’automne complètement. Tous les ans c’est lui qui donne le départ du festival des couleurs. Dans la belle lumière d’octobre.