La pluie, le froid, le sombre. C’était un temps à ne pas mettre un chien dehors. Alors moi dehors bien sûr, d’autant que j’en avais vues, y passant hier, des choses à ramasser le long de la plus grande avenue de ma cité.
Moi chantonnant du coup « Rendez-vous » de Paul Louka .
Sauf que je n’avais donné rendez-vous qu’avec moi-même, avec mes pensées douces, et que partant, je ne risquais en aucun cas dêtre déçu.
C’est étrange, il y a des rues où les regards ne se croisent pas, où personne ne dit bonjour. Plus étrange encore, moi non plus, je n’ose pas saluer.
Cela n’empêche pas mon rendez-vous avec moi-même. Et c’était vraiment très bien.