Ce matin dans le jour tout neuf, j’ai ramassé une étoile.
D’autres choses aussi, mais je ne pensais qu’à ça : il y a une étoile dans mon sac.
Alentour, tout était comme feutré, hors l’aboiement d’un chien. J’ai promené mon étoile dans les rues presque propres. J’ai mis longtemps à récolter 100 litres.
C’est apaisant de promener une étoile dans des quartiers aux rues étroites, aux maisons vertes, sans publicité, sans rien qui agresse le regard.
Le grand bonjour d’Aurore et les sourires complices.
Autour du banc de la place du Colibri, un amas de mégots. Y viendrons-nous à bout un jour ? Vous ne le saurez pas dans un prochain épisode.