« Solitude, ô vent, mon inconnue, mon île »
Le soleil vient de se lever en ce matin d’août ; le seul 2 août 2022 de ma vie.
Personne dans les rues, et le silence.
Les rues sont presque propres. Je ne ramasse que des mégots. Un bus vide. Puis quelques rares mouvements. Surtout des vélos, et quelques piétons ; hormis une dame en grande conversation téléphonique, ils vont en silence. Rien ne trouble le matin calme.
Un sac éventré m’oblige à terminer ma récolte plus tôt que prévu. Il est trop tôt pour aller au petit déjeuner offert à l’espace mosaïque. Je m’assieds sur un banc. Solitude au milieu de ma cité île.