« Nous partîmes à six et sans aucun renfort
Nous remplîmes dix-neuf sacs jusques-à ras bord »
(Variation sur Le Cid de Corneille)
Et donc il y avait
Ariane (sans son fil)
Nathalie (Il avait un joli nom mon guide)
Marie (Quand je t’ai connue tu portais des robes à fleurs)
Aurore (à qui c’est toujours rigolo de dire bonsoir)
Alain (rebaptisé du nom du soldat romain Nenjetépus pour une obscure raison)
Et moi (qui comme au temps de la Montalant me prends encore pour moi)
Et
On s’est bien amusés.
Et on a eu de tout, pneu huile barquettes batterie canettes mégots plastiques zentougenres.
Une bonne heure de bonne humeur à raconter n’importe quoi en ne faisant pas n’importe quoi, c’est le cocktail joyeux par excellence.
Et après, y en avait des qui étaient tout sales (même un qui disait pour de rigoler qu’il devait aller à une communion).
Et donc, quand on veut on refait.
Zou !