Ôôôôôô le mois de novembre, ses ciels inouïs, ses couleurs magnifiques, ses temps changeants ; vraiment, novembre est le mois que je préfère. Et y marcher lentement m’enchante plus qu’à tout autre moment de l’année.
Et puis aujourd’hui, j’avais repéré des cartes aux vitres des voitures. Subséquemment, me voilà en chemin.
Les arbres nous donnent un coup de main. Un nouvel ambassadeur ? L’acacia qui était venu embrasser la fenêtre de Jacqueline a été débité, et les ouvriers communaux sont venus nettoyer le haut de la rue des Trois Tilleuls. Propre comme un sou neuf. Merci à lui et à eux.
Une tétine pendue à un arbre. Je ne la prends pas. Sait-on jamais. D’autant que j’avais, moi, oublié un objet essentiel que, personne ne l’ayant jeté, j’ai pu récupérer trois jours plus tard. Alors, laissons la tétine.
Une poubelle noire pleine de bouteilles et d’eau croupie. Je la sens à dix mètres. Je me pince le nez, je la vide et la retourne. Et mon sac est plein. Le soleil semble gagner la partie aujourd’hui. Quant à moi, je gagne tous les jours, en novembre.