Réveillé par le passage du camion poubelle, je saute dans mes vêtements colorés et je sors pour une marche calme dans les rues de mon quartier.
Cent mètres plus loin, deux sacs éventrés au milieu de la rue.
Mon sac est plein, il reste à peine la place pour quelques mégots et autres menues broutilles jusqu’à la poubelle publique la plus proche.
C’est le ramassage le plus rapide de ma courte carrière.
Le temps de saluer le soleil et la lune descendante au milieu du ciel presque tout bleu, il restera une journée complète à vivre.
La dernière de ma soixante et unième année.
Le seul 25 août 2021 de ma vie.
Je pense qu’il sera beau.