Le vent jouette. « Et quand il s’embarquait par trop gros temps… ». La suite de la chanson ne parle pas de la terre ferme, je passe. Quoique, « une fleur entre les dents », aussi.
Le soleil va et vient entre les nuages. Mais non bien sûr, il va son orbe. Ce sont les nuages qui vont. Vers le sud, c’est donc un vent du nord qui les pousse, et la chaleur de ces premiers jours de l’an ont laissé place au bon froid de l’hiver.
Je trouve un abonnement de bus, que je remets à un chauffeur, au passage.
Une dame me demande un poème qu’elle m’a entendu dire, en novembre, un jour de plantation d’arbres.
Hors l’ordinaire, quelques décorations de Noël, quelques emballages cadeau, pour colorer l’ensemble.
J’ai commencé l’année au fond mon lit, avec la meilleure des médications, dormir. Depuis hier, toute la merveilleuse machine qu’est mon corps a retrouvé son rythme et son mouvement. Tiens ? Je chante en occitan. À l’évidence, tout va vraiment bien.
Et tout l’après-midi pour aller chercher des poireaux au champ, visiter des amis, et rêver le monde.