Je me suis couché très tard cette nuit, et pourtant réveillé tôt. Comme presque chaque fois dans ces cas-là, je suis d’humeur badine. Mais je sais qu’il suffirait de l’ériger en système pour que ça ne marche plus. Je prends donc le cadeau du hasard et m’en vais marcher.
Une chanson un peu drôle, « Ego trip », que je transforme en « Mégot trip ».
Une deuxième cabine Sibelga peinte par Sabine, et qui se fond, magnifique, dans le paysage. J’en sais d’autres en préparation.
La belle humeur aidant, je joue. Aujourd’hui, je suis vigie façon bateau pirate d’Astérix : Plastique en vue ! Papier en vue ! Oh ? Un gros bouchon orange. Je ne parviens pas à visualiser la bouteille qu’il refermait.
La balade devient buissonnière, et je prends des venelles inconnues.
Je suis passé l’autre jour par un autre quartier de Bruxelles. Quoi qu’on en pense, Watermael-Boitsfort reste un commune très propre en comparaison.
Quelqu’un a dû se débarrasser de sa collection de timbres dernièrement, c’est la deuxième fois que j’en ramasse par dizaines. Sûr que j’en trouverai encore la prochaine fois.
Ma chanson de tout à l’heure, pensant aux oiseaux qui peut-être mangent ce qui ne leur est pas destiné, devient « Mégots tripes ». Bof…
De retour chez moi, j’ai perdu un gant. Je saute sur mon vélo, fais le trajet inverse, et le retrouve sur le muret devant le studio Logis, juste au-dessus du charmant dessin de nounours. Merci à celle ou celui qui l’a mis bien en vue.