Après un mois de grandes randonnées à la poursuite des peintres du nord, la tête pleine de rêveries différentes, je reprends les chemins de lenteur de ma cité.
Les idées fusent en tous sens, d’envies, de projets et de mouvements du quotidien à retrouver.
Et donc je ne compte pas les mégots ni les canettes.
Mais le plaisir reste le même d’arpenter nos rues calmement. Il fait doux, mais le soleil est voilé.
Où que j’aie été cet été, j’aurai vu le même ciel, quelquefois augmenté de pluies torrentielles ; peut-on dire pour autant qu’on n’a pas eu un bel été ?
Samedi 4 janvier, 209e jour.
Aurore dans le mitan du jour Moi dans le soir tombant D’autres peut-être que je n’ai pas vus Ainsi coulent les jours des nettoyeurs de rues Je relis le livre...