Après un mois et 3000km à vélo, une évidence : ce n’est pas la même posture qu’à pied avec un sac et une pince. J’ai un peu perdu la main. Et comme le vent est jouette, je me retrouve comme à mon tout premier départ, un peu gauche.
Pas longtemps.
Je vais très lentement. C’est bon.
Un homme en scooter s’arrête et m’interroge ; longue conversation et soleils partagés.
Une enfant joue aux devinettes avec sa grand-mère. Tout à leur jeu, je n’existe pas.
Hors elles deux, très peu de monde.
Il fait chaud.
Le ciel s’ennuage.
Le sac est plein.
C’est un bon recommencement.