Le ciel s’ennuage, il semble qu’il veuille ouvrir les vannes bientôt, donc je pars lui faire place nette avant qu’il ne rince le quartier. Sinon, comme le demandait Coluche, « Où elle va, la crasse propre ? »
Pour moi qui ne suis plus en âge d’obligation scolaire, la rentrée, c’est septembre ; de ce fait, ma balade du jour est une douce errance de vacancier qui se prépare à prendre des résolutions pour l’année.
Et je me pense : Tu ne changeras pas le monde, il est inutile de pester, tu ne ferais que du mal à toi-même. Par contre, si ton action participe à un ré-enchantement du monde, même à toute petite échelle, même pour très peu de temps, auras fait œuvre utile le sourire aux lèvres et la douceur au cœur. Oui, d’accord, je me promets ça pour ma rentrée de pas classe.
Puis je m’en retourne vers mon nid. J’ai tout à coup beaucoup de travail en perspective. Il est temps de m’y mettre.