« Tout est bon chez elle y a rien à jeter » chantait Brassens. A l’évidence, ce n’est pas vraiment le cas chez nous. Et donc, je pars à la pêche.
Le soleil est généreux, et cette fois, comme je n’ai pas oublié ma casquette, je vois tout. Entre autres un sparadrap, et me voilà rejouant a scène de Vol 714 pour Sidney (Tintin).
Vendredi fin d’après-midi, et a fortiori par un temps magnifique d’arrière-saison, le monde s’alentit, les parents et leurs enfants musardent, les anciens savourent, les cyclistes ont pris le rythme des chemins buissonniers ; on m’accoste beaucoup, un homme veut savoir d’où vient ma pince, je lui parle d’Aurore et des Marcottes, il m’en demande la définition… je ne la savais pas.
Je me suis précipité sur mon dictionnaire en rentrant : « Branche enterrée (naturellement ou artificiellement), sans la détacher de la plante, pour qu’elle prenne racine , et qu’on sèvre ensuite, en la détachant lorsqu’elle a des racines. »
La nature nous explique toujours tout. L’écoute-t-on assez ?